jeudi 1 février 2018

Un moment de partage inoubliable

Cinq réfugiés de différentes origines sont venus témoigner vendredi 19 janvier  au sein du lycée Jean Macé. Ce sont les élèves de la Première ES2 qui ont eu la chance de partager un moment de complicité durant cet après-midi. Cette rencontre a été organisée dans le cadre d'un projet spécifique à leur classe « Welcome » (d'autres articles vont être publiés pour en parler plus précisément). 
Tout d'abord, une présentation orale a été faite avant que les élèves puissent poser leurs questions.

Leur  voyage pour arriver en France a été extrêmement compliqué, certains ont du énormément marcher, d'autres se sont fait emprisonner plusieurs semaines voir plusieurs mois au cours de leur trajet ou ont du prendre un bateau pour traverser la mer...  Mais une chose a particulièrement surpris les élèves, le coût du voyage, qui pouvait aller de 2 000 à presque 10 000 euros.

Par la suite, les élèves, par groupe de sept, ont pu poser plusieurs questions à un réfugié. Pour le groupe de Louise, Margaux, Lola, Maxence, Odette et Hélène a partagé un instant remplis d'émotion avec un afghan.
Ils ont pu discuter de son voyage, pourquoi il était partit mais aussi échanger autour de la culture. 

"Je ne voulais pas que ce moment ce termine..."


 Ils ont appris que la danse traditionnel de son pays est l' «attan » (https://www.youtube.com/watch?v=FdfajKG3W2w), sa langue natale est le pachto... Malheureusement, il ne sait pas si il pourra un jour rentrer chez lui, retrouver ses trois enfants et sa femme. Pour Lola, cette rencontre a été « une claque, on est là à ce plaindre d'un ongle cassé et eux vivent l'horreur ». Louise ajoutera 
« j'ai été très heureuse de parler avec eux de découvrir les cultures de leur pays et de pouvoir parler de leur voyage pour arriver jusqu'ici. Cela m'a permis de voir qu'ils avaient beaucoup de courage » et Margaux finira en disant "j'ai été honorée
de pouvoir le rencontrer. On ne sais pas tout de son passé, de pourquoi il est arriver à se faire menacer de mort, mais découvrir sa culture, ses occupations, sa détermination pour avoir une vie meilleure m'a vraiment impressionnée. Tout le long de la rencontre j'avais envie de lui dire combien j'avais du respect pour lui. Ce n’étais pas de la pitié, c’était vraiment de l'admiration. J'avais les larmes aux yeux. Je ne voulais pas que ce moment se termine..."


Les témoignage ont permis de prendre conscience de la réalité du quotidien des réfugiés. Car souvent, les lycéens n'ont pas pleinement conscience de la gravité de la situation.


                                                                                                                                                           H.

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